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Les entreprises manquent de confiance face aux cyber-attaques

Par Bertrand Lemaire | Le | Cybersécurité

Selon une étude réalisée sur la commande de Rubrik, presque toutes les entreprises craignent de ne pas résister à une cyber-attaque.

Le pirate informatique fait toujours craindre le pire aux décideurs. - © Khusen Rustamov / Pixabay
Le pirate informatique fait toujours craindre le pire aux décideurs. - © Khusen Rustamov / Pixabay

Les organisations, y compris publiques, connaissant des dysfonctionnements majeurs suite à une cyber-attaque ne se comptent plus : leurs mésaventures remplissent l’actualité. Si, comme l’indique une enquête menée sur la commande de Rubrik, 92 % des cadres dirigeants interrogés craignent de ne pas être en mesure de maintenir la continuité des activités en cas de cyberattaque, n’est-ce pas simplement du réalisme ? La quasi-totalité des entreprises reconnaît des attaques régulières, la moyenne étant de l’ordre d’une attaque par semaine. 52 % ont reconnu une violation de données et 51 % ont déclaré avoir été confrontés à une attaque par ransomware au cours de l’année écoulée. Face à une telle vague d’attaques, seules 5 % des entreprises déclarent avoir été en mesure le rétablir leur fonctionnement normal dans l’heure qui a suivi la découverte de l’attaque.

Logiquement, 25 % des RSSI interrogés sont inquiets au sujet d’éventuelles violations de données et 23 % au sujet de ransomwares. 76 % des répondants à l’enquête ont déclaré que leur organisation était susceptible d’envisager de payer une rançon à la suite d’une cyberattaque. Pire : 11 % des RSSI reconnaissent que les corrections nécessaires pour combler les failles identifiées n’ont pas été apportées suite à une attaque.

Les conséquences d’une cyber-attaque ne portent pas seulement sur le système d’information ou la continuité d’activité de l’entreprise. 96 % des répondants ajoutent des conséquences psychologiques importantes. L’étude mentionne notamment les inquiétudes sur la sécurité de l’emploi (43 % des répondants) et la perte de confiance entre collègues (37 %). Suite à une attaque, DSI et RSSI sont d’ailleurs remplacés dans un tiers des cas.