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Henri Verdier nommé DG de la Fondation INRIA


Succédant à Nelly Haudegand, Henri Verdier n’est plus ambassadeur pour le numérique mais directeur général de la Fondation INRIA.

Henri Verdier est désormais directeur général de la Fondation INRIA - © D.R.
Henri Verdier est désormais directeur général de la Fondation INRIA - © D.R.

Fondée en 2017, la Fondation INRIA vise à « faire émerger et soutenir des projets de recherche et d’innovation à impact positif pour l’homme, la société et la planète » dans le domaine du numérique. Elle est adossée à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) spécialisé en mathématiques et informatique, créé le 3 janvier 1967 dans le cadre du « plan Calcul ». L’INRIA regroupe 3800 scientifiques dans une dizaine de centres de recherche. Il mène 300 projets et a permis la naissance de 230 start-ups depuis 1984. La Fondation INRIA abrite deux fondations hébergées : Software Héritage (fondée en 2015 pour préserver les sources de systèmes comme celui d’Apollo 11 ou du navigateur NCSA Mosaic) et OCaml Software Foundation (protection et promotion du langage de programmation communautaire OCaml). Le PDG de l’INRIA, Bruno Sportisse, est également président de la Fondation INRIA. Jusqu’à présent ambassadeur de France pour le numérique, Henri Verdier vient d’être nommé directeur général de la Fondation INRIA. Il succède à Nelly Haudegand, nommée en 2022.

Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure en biologie et en sociologie (1993), il a débuté sa carrière comme Chargé de mission au Haut Comité de la Santé Publique (1993-1995) avant de devenir directeur général d’Odile Jacob Multimédia (1996-2007), la filiale digitale de l’éditeur de livres. Il a ensuite été directeur de la stratégie de Lagardère (2007-2009), directeur du Think Tank Futur Numérique (Institut Télécom, 2009-2010) et cofondateur de la société de conseil spécialisée en data MFG Labs (2010-2012). Simultanément, il a été président du Pôle de compétitivité Cap Digital (2006-2013). En 2013, il a rejoint les services de l’État, d’abord comme directeur d’Etalab (la data factory de l’État), puis directeur de la Direction Interministériel du Numérique (à l’époque DINSIC, 2015-2018) et enfin ambassadeur pour le numérique (2018-2025). Il revendique dans ce dernier poste « 118 missions à l’étranger pour défendre un internet libre et ouvert, conforter la souveraineté numérique européenne, accompagner nos politiques d’aide au développement, tenter de ralentir la conflictualisation du cyberespace, protéger les Communs (…) ».