La gestion des données reste déficiente dans les entreprises
Par Bertrand Lemaire | Le | Data
Selon une étude commandée par Cloudera, les entreprises consacrent des moyens lourds pour gérer leurs données mais sans atteindre un niveau correct.
Combien de fois avez-vous entendu le truisme selon lequel les données seraient un nouvel or noir, l’une des choses les plus précieuses pour les entreprises ? Pourtant, force est, de nouveau, de constater que les entreprises ne prennent guère soin de ce bien précieux. Selon une étude menée sur la commande de Cloudera, les difficultés et les défauts se multiplient toujours dans la gestion des données par les entreprises. C’est d’autant plus préoccupant que 28 % du budget informatique sont consacrés à la gestion des données. Mais ces sommes considérables ne sont clairement pas optimisées, 82 % des répondants admettent ainsi que l’intégration de solutions ponctuelles pour l’analyse et la gestion des données a fait grimper les coûts (directs et indirects, notamment en formation aux différents outils).
Dans les conséquences directes de cette mauvaise gestion, les inquiétudes sur la conformité réglementaire arrive en tête avec 84 % des répondants. 84 % jugent que la fragmentation des systèmes induit des difficultés de conformité réglementaire et 82 % une augmentation des coûts. Rappelons, pour l’exemple, que le RGPD implique de pouvoir retrouver aisément la totalité des données personnelles concernant une personne physique. Pour 60 %, le cloisonnement des données est la première des difficultés sur ce sujet. 84 % des répondants estiment pour leur part que l’intégration de solutions fragmentées pour l’analyse et la gestion des données a rendu la conformité encore plus complexe. Pire : 65 % des répondants s’inquiètent du fait que les données puissent échapper à tout contrôle au sein de leur organisation.
A propos de l’étude
L’étude « Evolve Data Study » a été réalisée par Coleman Parkes Research sur la commande de Cloudera. Elle est basée sur une enquête menée entre mars et avril 2023 auprès de 850 décideurs informatiques responsables de l’analyse des données au sein de leur organisation dans la région EMEA : Royaume-Uni (200), France (200), Allemagne (200), Espagne (100), Italie (100), Moyen-Orient (50). Les personnes interrogées travaillent au sein d’organisations comptant plus de 1 000 employés dans les secteurs suivants : finance, banque, assurance, production, télécommunications, commerce de détail et e-commerce, santé et sciences de la vie, gouvernement et secteur public, technologie et logiciels, énergie, éducation, médias, loisirs et divertissements.
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