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Même les dirigeants doutent de la résilience de leur propre entreprise

Par Bertrand Lemaire | Le | Cybersécurité

Selon une étude réalisée par l’éditeur SAS, la résilience des entreprises est mise en doute même par leurs propres dirigeants.

Résister aux désastres est un enjeu existentiel pour les entreprises. - © Jeff Jacobs / Pixabay
Résister aux désastres est un enjeu existentiel pour les entreprises. - © Jeff Jacobs / Pixabay

54 % des dirigeants français estiment que leur entreprise n’est pas assez résiliente. Un tel taux ne peut qu’interroger. Ce chiffre est issu d’une étude réalisée par l’éditeur SAS dans une douzaine de Pays dont la France. Pourtant, 97 % des dirigeants français estiment que la résilience est un sujet fondamental. Trois enjeux principaux sont identifiés pour garantir cette résilience et, au-delà, la pérennité de leur entreprise : la sécurité des données (55 %), l’innovation technologique (54 %) et la productivité (53 %). Pour améliorer la résilience, 81 % des répondants français jugent nécessaire de recourir à une aide extérieur sous forme de conseil et avec l’appui de solutions techniques. Et 90 % estiment ainsi que l’acculturation à la data est un élément crucial de toute stratégie de résilience.

D’un point de vue plus macro-économique, les répondants sont nettement plus optimistes. Ainsi, parmi les cadres supérieurs français interrogés, 77 % sont optimistes quant à l’avenir de l’économie de leur pays (70 % dans le monde) et 49 % (80 % dans le monde) prévoient d’ores et déjà d’investir dans des stratégies de résilience dès 2023.

A propos de l’étude

L’étude « Resiliency Rules » a été réalisée par l’éditeur SAS. Elle est basée, dans un premier temps, sur une étude qualitative par entretiens auprès de chefs d’entreprises au Brésil, en France, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Inde, au Japon, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Dans un deuxième temps, une étude quantitative a été réalisée dans les mêmes pays auprès de 2 414 cadres supérieurs d’entreprises (dont 257 répondants en France) entre le 16 décembre 2022 et le 4 janvier 2023.