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L’importance de la convivialité

Par Bertrand Lemaire | Le | Management

A l’heure du développement du collaboratif et du télétravail, une étude réalisée pour Atlassian vient rappeler l’importance de la convivialité.

La machine à café, le grand manque du télétravail. - © Steve Cliff / Pixabay
La machine à café, le grand manque du télétravail. - © Steve Cliff / Pixabay

L’être humain est grégaire. Il a besoin de rencontrer ses congénères. Et cela reste vrai aussi au niveau professionnel, même avec le développement des outils de collaboration à distance et même pour les générations venant d’entrer sur le marché du travail. C’est ce que vient rappeler une étude réalisée pour le compte d’Atlassian. Ainsi, 71 % des personnels tertiaires déclarent interagir régulièrement avec leurs collègues en face à face, la génération Z étant au-dessus de la moyenne avec 78 %, contrant ainsi un a priori fréquent sur la place du digital dans les générations récentes.

Les rencontres informelles occasionnelles lors du déjeuner sont jugées essentielles par 43 % des répondants, les conversations internes régulières par 55 % et les formations en personne par 51 %. L’informel et les formations sont ainsi fortement souhaités en physique alors que, à l’inverse, les réunions d’équipes peuvent souvent être à distance. Ainsi, 64 % des décideurs issus de la génération des baby-boomers et 64 % de ceux issus de la génération X accordent une grande importance aux réunions d’équipe en personne contre, respectivement, seulement 45 % et 25 % pour les générations Y et Z.

Les outils en cause

L’efficacité des outils et des usages actuels peut être une explication à la relative défiance vis-à-vis du distanciel. Ainsi seuls 38 % de l’ensemble des employés et 56 % des décideurs sont satisfaits des outils et usages. Logiquement, 91 % des décideurs ont tenté de modifier leur approche de la communication interne (modification des processus au sein des équipes (36 %), promotion de changements culturels vers davantage d’interactions en face-à-face (25 %) et intégration de nouveaux outils et technologies (26 %) par exemples). La transparence de la communication interne est particulièrement critiquée : globalement, seuls 29 % des employés sont satisfaits de cette transparence, la génération Z étant particulièrement critique (19 % de satisfaction) tandis que les baby-boomers, la générations X et la génération Y affichent des satisfactions un peu plus élevés bien que restant mauvaises (respectivement 31 %, 30 % et 29 %).

Côté outils, l’e-mail reste indétrônable comme solution de collaboration efficace utilisée par les employés tertiaires (56 % en moyenne). Cependant, la génération Z préfère d’autres solutions, l’e-mail étant réduit comme solution d’échange préférentielle à 31 % des répondants contre 32 % pour les messageries instantanées et 49 % pour les conversations spontanées en personne. Côté décideurs, en moyenne 45 % favorisent les conversations au bureau, devant la communication écrite via les emails (44 %) et la messagerie instantanée interne (Slack, Microsoft Teams… 36 %).

A propos de l’étude

Cette étude a été réalisée par l’institut YouGov sur la commande d’Atlassian. Elle est basée sur une enquête menée auprès de 275 décideurs d’entreprise et 1032 employés de bureau en France par le biais d’entretiens en ligne sur le thème de la collaboration entre le 15 et le 29 mai 2023. Pour qualifier les répondants, les générations ont été définies comme suite : baby-boomers (nés entre 1946 et 1964), X (nés entre 1965 et 1979), Y / Millennials (nés entre 1980 et 1994) et Z (nés entre 1995 et 2010).