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Eau de Paris supervise globalement un SI complexe

Par Bertrand Lemaire | Le | Cas d’usage

En ayant recours à ServiceNav d’Easyvista, l’EPIC Eau de Paris a pu disposer aisément de toutes les fonctions nécessaires de supervision IT.

L’usine de décantation et filtration de l’eau, à Orly, est en amont de la distribution. - © Eau de Paris
L’usine de décantation et filtration de l’eau, à Orly, est en amont de la distribution. - © Eau de Paris

Eau de Paris est un EPIC chargé de produire et distribuer l’eau courante pour l’ensemble de la population de la ville de Paris. Il existe en fait deux réseaux de distribution, ce qui est une originalité quasi-unique : l’un d’eau potable, l’autre d’eau non-potable. Cet établissement dispose d’une trentaine de sites de gestion et d’environ 300 sites industriels (y compris sur des localisations assez éloignées de Paris, notamment en Bourgogne) avec un millier de postes de travail. D’un point de vue informatique, l’EPIC dispose, d’une part, d’un environnement d’informatique de gestion et bureautique classique, d’autre part, d’un environnement informatique industrielle. La grande sensibilité de l’activité d’Eau de Paris implique une haute sécurisation de l’informatique industrielle. L’EPIC devait mettre en place une supervision mais en respectant plusieurs critères.

Témoignant à la demande de l’éditeur Easyvista, William Foisseau, RSSI et responsable du pôle sécurité et opérations d’Eau de Paris, a rappelé que l’EPIC voulait une solution de supervision on premise, globale sur l’ensemble des installations (donc les deux réseaux) et pouvant être acquise au travers des centrales d’achat public sans devoir lancer un appel d’offres spécifique. Trois solutions ont ainsi été testées avec un démonstrateur chacune : Whatsup Gold, Centreon et ServiceNav d’Easyvista. Cette dernière a sur séduire les équipes d’Eau de Paris notamment grâce à la « météo des services ».

Une prise en main rapide

« Cette météo des services est déroutante au début et nécessite une certaine prise en main mais donne une excellente visibilité de l’état du système d’information notamment via des rapports très compréhensibles par chacun, même éloigné de l’IT » a indiqué William Foisseau. L’intégration et la formation des équipes ont été opérées directement par les équipes de l’éditeur et se sont basées sur le démonstrateur. William Foisseau s’est réjoui : « la prise en main a été rapide ».

Les rapports sont surtout utilisés en comité de pilotage. Au quotidien, ce sont les tableaux de bord natifs de l’outil qui sont utilisés, qu’ils aient été créés en interne uniquement ou avec l’assistance de l’éditeur. Ils sont accessibles au travers d’une URL dans un navigateur, via l’intranet de l’EPIC. Les visions applicative, infrastructure, réseau (notamment la disponibilité), stockage, cybersécurité (grâce aux API permettant de connecter les outils de sécurité), etc. sont ainsi clairement présentées aux utilisateurs sans fausses alertes. La DSI dispose d’indicateurs techniques précis mais la vision générale est compréhensible par les métiers. Cette vision générale permet surtout de connaître les conséquences sur la disponibilité des services. Enfin, Eau de Paris a beaucoup apprécié la réactivité d’Easyvista quand une évolution du produit ou de son intégration s’avérait nécessaire.