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La révolution IA frappe de plein fouet la formation et l’éducation


Boris Walbaum a publié « Education.IA - Réinventer l’éducation à l’ère de l’intelligence artificielle » aux éditions Débats Publics.

« Education.IA » vient de paraître aux éditions Débats Publics - © Débats Publics
« Education.IA » vient de paraître aux éditions Débats Publics - © Débats Publics

Parler de « révolution IA » est fréquent mais souvent un peu exagéré dans de nombreux domaines. Pas dans l’éducation et la formation. Outre le développement des usages de l’IAG par les élèves, étudiants et apprenants pour leurs travaux censés être personnels, c’est bien la finalité même de la formation qui est remise en cause. En effet, à quoi bon apprendre à faire ce que l’IA serait susceptible de mieux faire ? Quelle autorité et même utilité reste-il aux enseignants ? C’est pour faire le point sur ces questions que Boris Walbaum a publié « Education.IA - Réinventer l’éducation à l’ère de l’intelligence artificielle » aux éditions Débats Publics.

Boris Walbaum est un enthousiaste de l’IA. Bien qu’issu des formations de l’excellence à la française (ESSEC, ENA…), Boris Walbaum remet en cause dans son ouvrage les règles et définitions de cette même excellence. Aujourd’hui consultant et entrepreneur orienté vers les nouvelles formes pédagogiques, l’auteur a une vision pour le moins disruptive qu’il déroule au fil de son ouvrage. Maintenir les formations anciennes serait ainsi, selon lui, une forme de Ligne Maginot vaine et vouée à l’échec.

Bien sûr, c’est à chacun de se faire son opinion. Les constats de base de l’auteur sont difficilement contestables mais les remèdes proposés pourraient se révéler pires que le mal. Même si l’auteur aborde les limites et risques de l’IA assez brièvement, il en demeure un grand défenseur sans remettre en cause la place imposée à la machine au détriment de l’humain.

A propos de l’ouvrage

« Education.IA - Réinventer l’éducation à l’ère de l’intelligence artificielle », par Boris Walbaum (Editions Débats Publics, 260 pages, 20 euros)

Pour acquérir l’ouvrage chez l’éditeur.