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Pierre & Vacances Center Parcs migre vers le cloud en gardant sa supervision

Par Bertrand Lemaire | Le | Cas d’usage

Ayant choisi Centreon depuis des années, Pierre & Vacances Center Parcs conserve cette solution de supervision à l’occasion de sa migration vers le cloud.

Sébastien Noulot est responsable datacenters du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs. - © D.R.
Sébastien Noulot est responsable datacenters du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs. - © D.R.

Le groupe Pierre & Vacances Center Parcs est issu de nombreux rachats, notamment des activités en Europe continentale du néerlandais Center Parcs. Pierre & Vacances lui-même a été créé à Avoriaz en 1967. Aujourd’hui, Pierre & Vacances dispose d’environ deux cents résidences en France et en Espagne et Center Parcs Europe de 26 établissements en France, Allemagne, Pays-Bas et Belgique. Le groupe propose également des hébergements sous les marques Maeva, Adagio… En tout, l’ensemble des activités représente environ trois cents sites. La DOSI est un service rattaché à la holding du groupe qui mutualise au maximum son système d’information. Mais celui-ci demeure complexe et sa supervision nécessitait des outils avancés. Depuis 2019, le groupe a, de plus, entamé une migration cloud pour remplacer ses datacenters.

« A chaque rachat d’une enseigne, celle-ci nous rejoignait bien sûr avec son système d’information » se souvient Sébastien Noulot, responsable datacenters du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs. Mais la volonté du groupe demeure, depuis l’origine, la convergence. Aujourd’hui, chaque marque dispose de son propre site web destiné au grand public mais l’ensemble du SI tend à être mutualisé.

De nombreuses technologies différentes

Le groupe, à cause notamment de son histoire, utilise des technologies très variées. Les serveurs AIX côtoient du Windows, du Linux, du VMware… Les bases de données peuvent être de l’Oracle Exadata, du MySQL, du PostGreSQL… Si le SI est pour l’essentiel hébergé aujourd’hui dans les deux datacenters redondés hébergés par Equinix, une migration vers le cloud public a été démarrée en 2019. Sébastien Noulot note : « nous avons une cible de full cloud vers 2025. » Le groupe utilise déjà la bureautique collaborative Microsoft Office 365.

Avant 2012, le groupe utilisait une multitude d’outils pour superviser son système d’information et ses infrastructures, notamment une version ancienne (à l’époque) de l’outil de Nagios. La configuration et l’utilisation de ces outils étaient d’une grande complexité et le résultat n’était pas satisfaisant pour le groupe. La supervision des AS/400 reposait sur un module développé spécifiquement qui devenait de moins en moins aisé à maintenir. Un collaborateur de la DSI avait déjà eu l’occasion d’utiliser la solution de Centreon. Après une étude du marché, cette solution, en version gratuite, a été déployée en test.

Une poursuite vers le cloud

En 2014, constatant que la solution de Centreon correspondait bien aux besoins, c’est finalement la version payante qui a été déployée en lieu et place de tous les autres outils en l’espace de six mois. « La version gratuite nous a permis de bien tester l’outil mais nous voulions des modules et fonctionnalités payants comme, par exemple, la supervision de l’AS/400 et aussi pouvoir compter sur un support de qualité » relève Sébastien Noulot. Actuellement, ce sont environ 1500 équipements (serveurs, routeurs…) qui sont supervisés avec Centreon, représentant 12 000 services, ce chiffre étant sujet à des variations assez fortes.

Pierre & Vacances Center Parcs a réalisé, grâce aux scripts disponibles exploitant les API de la solution, une intégration avec l’implémentation de la solution Easyvista (CMDB et ITSM). Le ticketing est, de ce fait, lié à la supervision qui peut aussi s’appuyer sur des fiches de consignes aux administrateurs. Les reportings sont également réalisés en mode automatique avec le module interne de Centreon, qu’il s’agisse des rapports à la direction (taux de disponibilité…) comme aux administrateurs (« instantanés du matin »). Enfin, la solution est maintenue pour superviser les instances Cloud. Comme Sébastien Noulot le relève : « cette solution est bien plus polyvalente que les outils natifs d’Azure. »