Chez Franprix, le monitoring des infrastructures sert aussi le marketing de la DSI

Créé en 1958 par Jean Baud, le groupe de distribution Franprix est passé progressivement sous le contrôle du groupe Casino entre 1997 et 2007. Franprix est spécialisé dans les supermarchés à dominante alimentaire de proximité. Son millier de magasins est essentiellement situé en Île-de-France et comporte une majorité de surfaces inférieures à 500 m². Le groupe dispose également de trois entrepôts. Son chiffre d’affaires annuel est de l’ordre d’un milliard et demi d’euros. Dans la distribution, la disponibilité permanente et sans faille du système d’information est cruciale autant pour l’expérience client que pour le fonctionnement même de l’entreprise. Par exemple, il ne peut être question de tolérer un arrêt du système de caisse un samedi après-midi. Clé de la qualité opérationnelle, la supervision était cependant obsolète et un remplacement s’imposait.

« La solution POM Monitoring que nous utilisions était vieillissante et ne répondait plus du tout à nos besoins » s’est souvenu Alexandre Wizenberg, responsable infrastructures de Franprix, qui s’exprimait dans un webinaire organisé par l’éditeur Easyvista. La DSI de Franprix comprend 85 personnes mais le pôle supervision en était un peu l’enfant pauvre. Pour Alexandre Wizenberg, « nous avions peu d’outils et les équipes étaient sursollicitées et débordées. » Or de nombreux outils étaient lourds à maintenir même si, depuis 2020, Franprix a migré des existants vers des micro-services, y compris dans le cloud. D’une manière générale, Franprix a mené des chantiers d’urbanisation et d’amélioration des architectures IT.

Du SaaS pour un monitoring global

Pour superviser les nouvelles architectures et notamment dans le cloud, le choix d’un nouvel outil s’imposait. Franprix a choisi de déployer les solutions d’Easyvista pour la supervision de la quasi-totalité du SI du groupe, Dynatrace étant marginalement utilisé pour quelques compléments. Alexandre Wizenberg a souligné : nous avions besoin d’une solution simple pour tous les acteurs. La solution est directement utilisée aujourd’hui par une vingtaine de personnes. » De plus, le déploiement du SaaS Easyvista a été simple et rapide a-t-il ajouté.

Les outils déployés permettent d’améliorer les remontées d’alerte en règlant précisément la sensibilité de celles-ci afin d’éviter de noyer les équipes sous de faux positifs. Ces remontées peuvent se faire par mail, SMS, Teams… facilitant ainsi l’optimisation de l’organisation. Parmi les autres avancées de ces nouveaux outils, l’automatisation des déploiements a aussi été beaucoup appréciée.

Un fort niveau d’exigence

L’obligation de disponibilité du SI fixée chez Franprix est très élevée. Le taux global est de 95 % et de 99 à 100 % pour les applications les plus critiques. « Nos engagements sont respectés » s’est réjoui Alexandre Wizenberg. Et la nouvelle supervision y joue un rôle important. Alexandre Wizenberg a expliqué : « nous utilisons beaucoup la prédiction d’incident pour les anticiper et, en plus, nous maîtrisons nos coûts en évitant d’utiliser un bazooka pour tuer une fourmi » Le SI est à gérer en temps réel. Un arrêt du datahub, par exemple, paralyserait une bonne partie du SI, ce datahub étant la référence de beaucoup de systèmes opérationnels, des caisses à la gestion des étiquettes dynamiques.

Les widgets Easyvista sont connectés par API aux systèmes supervisés. L’objectif est d’éviter au maximum les incidents en multipliant les interventions pro-actives. Et, pour éviter la saturation des équipes, l’automatisation des opérations est maximisée. Enfin, les équipes n’étant pas toutes dans les mêmes locaux, les solutions installées facilitent la collaboration et le suivi des opérations.

Communiquer sur la performance de la DSI

L’IT est un socle indispensable au fonctionnement de l’entreprise mais les métiers n’ont aucun intérêt pour les taux de disponibilité de bases de données, de processeurs ou de disques durs. Ce qui leur importe, ce sont les taux de disponibilité de leurs outils métiers. Easyvista propose des états de « météo des services » qui sont fabriqués automatiquement et sont destinés à pouvoir être lus par les métiers ou la direction générale. L’outil de supervision est ainsi un moyen de communiquer sur la performance de la DSI.

Chaque matin, à 7 heures, un rapport est émis avec un état des actions de la nuit (notamment les traitements batchs). L’équipe IT traite les éléments signalés. Une fois ces premières actions faites, un nouveau rapport est édité à 11 heures qui permet de constater les améliorations. Le tableau de bord de la « météo des services » est, quant à lui, partagé avec la direction du groupe. La supervision devient ainsi un outil du marketing de la DSI.

Une solution complète

Easyvista propose, dans ses solutions, de la gestion de parc, d’incidents et de demandes mais pas seulement. Un module d’auto-dépannage permet aux utilisateurs de trouver des solutions à leur problème par une recherche dans une base de connaissances avec un agent virtuel, cela pour éviter de créer des tâches et des tickets quand cela peut être éviter. Easyvista permet aussi d’opérer une prise en main à distance. Enfin, point crucial dans le cas de Franprix, un module est dédié au monitoring et à l’observabilité. La plate-forme Easyvista intègre une analyse permanente de métriques qui lui permet de prédire des incidents grâce à de l’intelligence artificielle, l’AIOps.

La solution, ergonomique et en SaaS, permet d’optimiser, d’anticiper de de valoriser des données nécessaires à la bonne administration d’un parc.